Le quatrième trimestre 2012 aura été le 12ème consécutif à connaître une croissance à deux chiffres (en non-IFRS). En devises constantes, cela équivaut à une croissance de 13 % pour le chiffre d'affaires non-IFRS lié au logiciel et au service. Quant aux licences logicielles et aux abonnements cloud ils ont augmenté sur l'année de 21 %, à 5 milliards d'euros, soit 17 % de croissance en devises constantes.
Le chiffre d'affaires des secteurs innovants, tout particulièrement celui lié à HANA, était très attendu : il s'est élevé à 392 millions, tandis que les applications mobiles ont généré 222 millions. Les revenus annuels liés au cloud ont été de 850 millions.
Enfin, si la marge opérationnelle non-IFRS a augmenté de 11 % en 2012 (ou 7 %, à 5,02 milliards en devises constantes) pour atteindre 5,21 milliards d'euros, elle a baissé de 17 % en norme IFRS, ne s'élevant qu'à 4,064 milliards d'euros. C'est un peu en dessous des prévisions de SAP, qui l'explique par les investissements dans les secteurs innovants ainsi que par les projets commerciaux avec les clients. Cette baisse provient aussi d'un élément exceptionnel en 2011 correspondant à une réduction de provision liée au procès TomorrowNow.
L'éditeur espère connaître en 2013 une croissance de 14 % de ses revenus non-IFRS liés aux licences logicielles et aux abonnements cloud (20 % en devises constantes) et 11 % sur le logiciel et les services (13 % en devises constantes). Quant à la marge opérationnelle, elle est attendue autour de 5,85 milliards (5,95 milliards en devises constantes)
Nous entrerons plus dans le détail de ces résultats d'ici quelques jours, lorsqu'Henri Van der Vaeren, directeur général de SAP France, les aura commentés et nous aura livré quelques éléments spécifiques de la France.