SaaS/"on demand"
L’évolution du chiffre d’affaires du groupe Cegid, dans un contexte économique global qui s’est traduit, notamment au dernier quadrimestre, par un ralentissement des investissements des entreprises, reflète celle de son business model orienté vers une activité de plus en plus récurrente liée au SaaS, dont les revenus sont reconnus en chiffre d’affaires généralement sur une durée de 36 mois.
Les ventes des offres en mode SaaS/on demand et portails (27 M€) ont connu en 2012 une accélération, avec une progression de 35,7 % (contre + 22,3 % sur l’exercice 2011). Cette évolution, particulièrement marquée en 2012 sur la profession comptable, confirme Cegid comme un acteur de référence sur les solutions "on demand" et sa capacité à répondre aux nouveaux usages des systèmes d’information.
Édition
L’incidence du changement de business model et l’accélération des ventes de solutions SaaS, conjuguées à la dégradation du contexte économique, se traduisent par un chiffre d’affaires "licences" en retrait de 16,1 % par rapport au 31 décembre 2011, à 32,7 M€. Au total, le chiffre d’affaires des activités stratégiques d’édition (progiciels et SaaS) progresse légèrement à périmètre courant (+ 0,6 %) et reste stable à périmètre constant.
Hors les ajustements enregistrés sur la filiale Cegid Public liés à la prise en compte d’éléments identifiés sur certains projets, le chiffre d’affaires édition progresse de près de 2 %, soit un niveau satisfaisant dans le contexte récessif des investissements des entreprises.
Les ventes "édition et services associés" sont en retrait de 2,6 % (- 3,1 % à périmètre constant), avec un chiffre d’affaires services en baisse de 10,3 % par rapport à l’exercice précédent, du fait notamment d’éléments d’activité concernant la réglementation en matière sociale (N4DS) particulièrement contributive en 2011. Cette évolution résulte également de l’externalisation de services d’intégration vers des partenaires (principalement sur les offres ressources humaines) permettant ainsi au groupe de se recentrer sur ses activités stratégiques d’édition.
Chiffre d'affaires total
Pour l’ensemble de l’exercice clos au 31 décembre 2012, le chiffre d’affaires consolidé atteint 258 M€ (- 2,2 % par rapport au 31 décembre 2011 et - 2,6 % à périmètre constant) après un quatrième trimestre fortement marqué par une nouvelle dégradation du contexte économique. Le chiffre d’affaires du dernier trimestre de l’année s’est, en effet, élevé à près de 73 M€ (contre 79 M€ au quatrième trimestre 2011), décembre 2012 étant resté très en deçà du mois de décembre très soutenu de l’année précédente (- 13,6 % à périmètre courant).
Excédent brut d’exploitation et résultat opérationnel courant estimés en retrait
L’EBE (Excédent Brut d’Exploitation) devrait être en légère diminution par rapport au 31 décembre 2011 (à 62,9 M€). Le résultat opérationnel courant (ROC), qui reflète la performance opérationnelle du groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2012, intégrera, outre l’incidence de l’évolution de l’activité, des éléments sans impact sur la trésorerie (augmentation des amortissements des frais de développement de l’ordre de 1 M€ et des provisions à hauteur de 3 M€, constatées en couverture de risques identifiés, notamment sur Cegid Public). La rentabilité opérationnelle courante devrait néanmoins se situer à un niveau au moins égal à 8 % du chiffre d’affaires consolidé.
Une structure financière solide et pérennisée
L’endettement financier net devrait se situer, au 31 décembre 2012, à environ 69 M€ (contre 63,8 M€ au 31 décembre 2011) après financement des investissements réalisés en matière de croissance externe (4,4 M€). Le groupe Cegid aura ainsi autofinancé ses investissements industriels, principalement en R&D.
Le gearing (ratio de la dette financière et bancaire nette sur les capitaux propres : il mesure le risque de la structure financière) devrait être proche de 0,38 (0,35 au 31 décembre 2011 et 0,39 au 31 décembre 2010).
Cegid a assuré le financement de son développement pour les années à venir avec la mise en place de lignes de crédit de 200 M€ confirmées sur 3,5 ans (échéance juin 2016), pouvant être portées à 4,5 ans (échéance : juin 2017).