"Ce n'est encore qu'une simple hypothèse de travail", rassurait Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du budget, lors d'un récent colloque sur le sujet, tout en ajoutant : "mais j'ai demandé aux administrations concernées de l'étudier de manière approfondie." Car les enjeux de la dématérialisation sont importants, notamment pour l'État, qui traite annuellement 4 millions de factures, mais plus globalement pour toutes les entreprises.
Le salon Solutions Démat 2013, qui se tiendra du 1er au 3 octobre au CNIT de Paris-La Défense, permettra de cerner les tendances actuelles de ce marché, grâce à un cycle très fourni de tables rondes qui verront intervenir les principaux acteurs du domaine, à côté de l'exposition elle-même.
Parmi celles-ci, citons "Stratégie et gouvernance documentaires : y a-t-il un pilote dans l’entreprise ?" (Jeudi 3 de 15h15 à 16h30), "Numérisation du patrimoine de l’entreprise : comment ? Pourquoi et pour en tirer quels bénéfices ?" (Mardi 1er de 16h00 à 17h00) ou encore "Externalisation du courrier sortant : quelles sont les propositions de valeur déterminantes des prestataires ?" (Mercredi 2 de 10h30 à 12h00). À ne pas maquer non plus, la table ronde inaugurale sur le thème "La profusion de normes et de pseudo-standards menace-t-elle la dématérialisation ?", le Mardi 1er de 14h30 à 16h00. Cette table ronde réunira notamment Bruno Couderc, administrateur de la FNTC (Fédération Nationale des Tiers de Confiance), Pascal Agosti, avocat associé au cabinet Caprioli & Associés, Nathalie Schlang, directrice marketing et développement de Certeurope et Olivier Iteanu, avocat à la Cour de Paris.