"Run simple" est la stratégie qui avait été lancée lors de la conférence SAPphire Now de mai dernier : elle place le cloud et la technologie in-memory HANA au centre des préoccupations de l'éditeur. "Nous réalisons notre transition vers le cloud avec succès en aidant nos clients à faire simple, depuis la gestion globale des ressources humaines dans le cloud jusqu'au commerce en toute souplesse qui passe par le plus grand réseau d'activité au monde", commentait Bill McDermott, CEO de SAP. "Nous redéfinissons l'engagement client avec notre plate-forme de e-commerce multi-canaux, le tout en temps réel, ce qui prouve notre volonté affichée d'être 'THE Cloud Company' motorisée par HANA".
Avec 8 % de croissance en devises constantes en non-IFRS sur le logiciel et les services associés, SAP consolide la tendance qui devrait l'amener dans la fourchette haute de ses objectifs de fin d'année. La rentabilité continue de s'améliorer, la marge opérationnelle s'établissant à 7 % en non-IFRS et en devises constantes. Quant au cloud, la prévision de chiffre d'affaires annuel tend désormais vers 1,2 milliard d'euros. Le chiffre d'affaires non-IFRS différé lié aux abonnements cloud et au support s'est monté à 448 millions d'euros jusqu'au 30 juin 2014, en croissance de 29 % en devises constantes par rapport à l'année précédente. Le nombre total des souscripteurs d'applications cloud de SAP dépasse désormais 38 millions, ce qui est le chiffre le plus important du marché, toutes entreprises confondues. Sur le seul deuxième trimestre, les abonnements aux solutions cloud de la firme de Walldorf ont crû de 39 % en devises constantes (soit 32 % en devises réelles), ce qui fait de SAP l'entreprise du cloud qui connaît la croissance la plus rapide.
Selon l'éditeur, HANA a également connu le succès au cours du trimestre : la base de données in-memory compte désormais plus de 3 600 clients à travers le monde, dont plus de 1 200 pour la Business Suite sous HANA. Il rappelle aussi que plus de 1 500 start-up utilisent cette plate-forme pour construire des applications.
La région EMEA s'est très bien comportée au cours de ce trimestre, malgré la crise ukrainienne : le logiciel et les services associés ont connu une croissance de 8 % en non-IFRS et en devises constantes, mais le Royaume-Uni et la France sont au dessus de ce chiffre. Quant au cloud dans la région, il a crû de 51 % en non-IFRS sur la période.