Cette enquête IFOP a été réalisée auprès d'un échantillon de 1211 personnes représentatif (méthode des quotas) de la population française âgée de 18 ans et plus.
Selon les Français, le shopping de demain se caractérise par des magasins moins nombreux et fortement connectés. 7 Français sur 10 considèrent qu'en 2030 on comptera moins de magasins physiques qu'aujourd'hui. De même, 9 Français sur 10 (88 %) estiment que d'ici 2030, les magasins seront équipés d'outils numériques, et 78 % d'entre eux considèrent que les caisses physiques auront laissé place à des systèmes de paiement dématérialisés.
Cependant, seule 1 personne sur 2 (54 %) pense crédible la disparition des vendeurs au profit d'outils numériques d'ici 2030. Selon les générations ce scénario semble plus ou moins probable. En effet, pour 27% des 18-24 ans cela reflète "très bien" leur vision du shopping en 2030 contre 9 % des personnes âgées de 65 ans et plus.
Les services pouvant être proposés en magasin via les smartphones suscitent un intérêt encore limité : un Français sur deux (51 %) trouverait intéressant de recevoir des offres promotionnelles en temps réel lorsqu'il est dans un magasin. Ce sont d'ailleurs les plus jeunes, plus connectés, qui s'y intéressent le plus (67 % des moins de 35 ans).
Plus de 4 Français sur 10 expriment également un intérêt pour la réception en temps réel d'offres promotionnelles sur leur smartphone lors de leur passage à proximité d'un magasin (45 %), ou pour la possibilité de disposer d'un service de localisation sur leur téléphone à l'intérieur des magasins (45 %).
L'attrait pour ces solutions apparaît fortement corrélé à la possession d'un smartphone. Ainsi, 50 % des possesseurs de smartphones jugeraient intéressant de recevoir des offres promotionnelles lors de leur passage à proximité de magasins, contre 30 % parmi les non possesseurs.
Cependant, à peine un quart (26 %) des personnes sont favorables à la mise en place d'un service permettant aux vendeurs d'avoir accès au profil de leurs clients pour mieux les conseiller. Les Français se montrent ainsi réticents au partage de leurs données personnelles, même si ces dernières peuvent améliorer leur parcours client. Ceci est confirmé par le fait que deux tiers des Français (65 %) estiment que le ciblage des offres promotionnelles par les marques représente une mauvaise chose et pointent le caractère intrusif de cette démarche.